La Palme d’Or attribué au cinquième film d’Abdellatif Kechiche fait le vide dans un palmarès audacieux et conforme aux attentes de la presse française.
«Décerner la palme à Kechiche, c’est à la fois un geste audacieux et plein de discernement», se réjouit Jean-Marc Lalanne, rédacteur en chef des Inrocks. Pourtant, il fallait de l’aplomb au jury de Steven Spielberg pour primer La vie d’Adèle , un film fleuve de trois heures, racontant l’histoire d’amour entre une lycéenne mal dans sa peau (Adèle Exarchopoulos) et une artiste aux cheveux bleus (Léa Seydoux).
«Il est long, plus de trois heures, et très exigeant. Mais celui permet de montrer le temps des corps, le temps de la liberté», décrypte ainsi Augustin Trapenard, chroniqueur au Grand Journal de Canal +. […]
Abdellatif Kechiche a dédié sa Palme d’Or du Festival de Cannes «aux jeunes tunisiens pour leur acte extraordinaire, la révolution tunisienne, et pour leur aspiration, eux aussi, à vivre librement, à s’exprimer librement et à aimer librement».
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