Le parti de l’In-nocence et son président Renaud Camus ont été profondément bouleversés par la mort, dans les circonstances majestueuses et tragiques qu’on sait, de l’historien Dominique Venner, mardi dernier, à Notre-Dame, c’est-à-dire au cœur de notre culture et de notre civilisation, sur le lieu d’où partent toutes les routes de France. Ils ont été immensément sensibles à la portée de ce geste sacrificiel avec soin délibéré, et à l’appel très explicite à en prolonger l’énorme signification. Dominique Venner, dans les lettres qu’il a laissées pour expliquer son acte héroïque, a fait très expressément référence au Grand Remplacement, au changement précipité de peuple et de civilisation, sur le territoire de la France et de l’Europe.
Le parti de l’In-nocence et son président estiment que tous ceux qui partagent cette angoisse, ce sentiment d’horreur et ce refus, et qui jugent que le changement de peuple est de très loin la plus grave crise à laquelle est confronté notre pays et notre continent, devraient, pour montrer que le message de l’historien et sa signification n’ont pas été perdus, se rassembler lors de ses funérailles. Il ne s’agit en rien d’interférer avec la douleur de sa famille ou de ses proches, encore moins d’attenter à l’ordre public. Il s’agirait seulement d’être là, par exemple à l’arrivée de la dépouille mortelle à l’entrée du Père-Lachaise. Tenues noires ou sombres, pas de banderoles, pas de cris, pas de ces affreux applaudissements si étrangers devant la mort aux traditions de notre race. Aucune violence faut-il le dire, pas la moindre nocence. Juste une présence, pour honorer un homme et pour dire non, avec lui, au phénomène qui lui a donné la volonté de mourir.