Texte de Thomas Sowell (photo ci-contre), économiste de l’École de Chicago et chroniqueur politique américain. Thomas Sowell enseigne à l’Université Stanford. [Wiki]
« Si l’on faisait le classement de ces mots qui empêchent toute réflexion, le mot “diversité” serait incontestablement le champion toutes catégories.
Nul besoin du début d’un commencement de preuve, ou du moindre argument logique, pour ceux qui radotent sur les bienfaits présumés de la diversité. Et la seule idée de mettre ce mot magique et merveilleux à l’épreuve du réel semble incongrue, sinon sordide.
Se demander si les institutions qui font constamment l’apologie de la diversité aboutissent à de meilleures relations interraciales suffit à vous faire passer pour un misérable.
Citer les faits tangibles et concrets qui démontrent que les problèmes interraciaux se sont aggravés là où l’on est obsédé par la diversité vous fait courir le risque d’être taxé de racisme — La liberté de penser a un prix.
La Cour Suprême des Etats-Unis a déclaré que la promotion de la diversité par le gouvernement était un impératif. Apparemment plus impératif que de respecter le 14e amendement de la constitution, qui prévoit une égale protection de la loi pour tous les citoyens.
Comment une nation racialement homogène comme le Japon continue-t-elle donc d’assurer son haut niveau d’éducation sans cet ingrédient indispensable, la diversité, cet “impératif” présumé ?
Et pourquoi l’Inde, l’un des pays les plus mélangés de la terre, est-elle en proie à une violence et à une intolérance aussi élevée entre les minorités qui la composent ?
Se poser ces questions est apparemment indigne et ne mérite pas que l’on s’abaisse à y répondre. Les dévots de la diversité le pourraient-ils d’ailleurs ? »
Extrait de cet article du site de Thomas Sowell. Traduction Fdesouche.
• Thomas Sowell vient de donner une interview sur ce sujet le 28 mai. Vidéo ci-dessous (en anglais)
• Voir l’article déjà publié ici du même auteur :
« Le racket du multiculturalisme »