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Kamel Daoudi, condamné pour terrorisme, est assigné à résidence à Carmaux. Prières, pointages au commissariat, voisins : reportage sur une vie suspendue.

(…)

Le choix de la destination est à la discrétion de la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) au ministère de l’Intérieur.

Ses critères, Kamel Daoudi les devine après cinq ans d’une transition qui s’éternise :

  • des petites villes pour cet ancien urbain (arrivé en France à 5 ans, il a grandi à Paris puis dans l’Essonne), parfois « avec une expérience de l’assignation à résidence ». A Lacaune, des juifs étaient retenus dans son hôtel pendant la Seconde Guerre mondiale. Une association locale de mémoire s’était émue de cette coïncidence ;
  • des moyens de transport limités, pour contenir les risques de fuite ;
  • « Une communauté musulmane pas trop importante, pour éviter un soutien sur la base confessionnelle » ;
  • « Peut-être des communes où il n’y a pas beaucoup de travail policier à faire »

Rue89

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