Depuis lundi, les collégiens de Mansle en Charente rencontrent des artistes étrangers pour faire tomber les barrières culturelles.
« Parfois, j’entends certains collégiens employer des mots, tels que manouche ou racaille, sans qu’ils sachent vraiment ce que cela signifie. C’est simplement leur façon de désigner l’autre, l’inconnu”, confie Laurent Larret, le documentaliste du collège Alfred-Renoleau à Mansle.
Pour pallier ce manque de connaissance des cultures étrangères, les enseignants organisent une semaine sous le signe de la mixité et du métissage.
Quoi de mieux que la littérature, la danse ou la musique pour faire tomber les barrières culturelles?
“C’est la première fois que je vois un Africain chanter en vrai”, s’extasie Paul-Émile, 11 ans, qui pratique le djembé depuis un an.
(…) Lorsqu’on leur demande ce qu’évoque chez eux le mot métis, Romane, 11 ans, répond: “Ce sont des gens qui n’ont pas la même couleur de peau que nous ou la même culture, mais qui sont exactement comme nous.”
Alban, ajoute: “Le racisme ne sert à rien. Ça enferme les gens sur eux-mêmes et ils ne s’autorisent pas à s’enrichir des autres.”
Le challenge semble réussi. et se poursuit avec l’intervention de l’association charentaise Sang mêlé, dédiée à la culture burkinabé. Elle initiera les collégiens aux danses africaines.