Le 23 avril, un jeune homme de 23 ans, militant de la mouvance identitaire, était interpellé en marge des manifestations des anti-mariage pour tous alors qu’il venait d’agresser une journaliste. (Il a tenté de lui arracher son appareil photo). Jugé le 30 mai, il a écopé d’une peine avec sursis. Le parquet a fait appel.
Alors que les pro mariage pour tous se rassemblaient en soirée pour fêter dans le calme cette victoire de « l’égalité », les opposants tentaient le coup de force, en essayant de bloquer la circulation sur l’A7 au niveau de l’échangeur de Perrache. Puis, ils se déplaçaient devant l’université de Lyon 2, quai Claude-Bernard où ont eu lieu des débordements.
Et c’est précisément dans le septième arrondissement qu’un manifestant, appartenant à la mouvance identitaire était interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité. A l’angle du quai Claude-Bernard et de la rue de l’Université, il venait d’agresser et de molester une journaliste, tentant de lui arracher son appareil photo.
Placé en garde à vue, il avait été présenté au parquet. C’est devant le tribunal correctionnel de Lyon qu’il a répondu de ses actes le 30 mai. Il écope ainsi d’une peine de dix-huit mois avec sursis, et mise à l’épreuve de trois ans. Il est également soumis à une obligation de travail et devra indemniser sa victime. Il a également interdiction de paraître dans une quelconque manifestation sur la voie publique. Le parquet a fait appel de la décision.