Guy Teissier, maire du 9e et 10e arrondissements de Marseille, est candidat pour conduire la liste UMP aux prochaines élections municipales de 2014. D’ores et déjà, sa campagne est lancée et elle le menait vendredi aux abords du bidonville de la Capelette, où vivent des Roms, et non loin de là, de potentiels électeurs. C’est là qu’interrogé par Marsactu, Guy Teissier tient des propos sans équivoque.
Quand le site d’information locale lui dit qu’il n’y aurait “que” 2 000 Roms dans la métropole marseillaise, l’élu répond : “Mais c’est 2 000 de trop ! Même si c’était dix, c’est encore trop. Ce n’est pas le problème du nombre, c’est le problème de notre capacité à intégrer. Nous n’avons plus de capacité à intégrer. C’est 2 000 plus les milliers d’immigrants clandestins ou réguliers qui déferlent sur ce pays. Et tout ça est à intégrer, tout ça est à scolariser, tout ça est à soigner, tout ça est à loger. C’est ça le problème.”
“Ces gens bien entendu vivent de rapine et de vol… Pas de l’air du temps !” juge encore le maire. Marsactu fait remarquer que les visites d’élus dans les camps de Roms sont plutôt rares. “Le problème, ce n’est pas d’aller voir. Qu’est-ce que je vais leur dire à part aller contempler leur misère ? Moi je suis venu ici pour dénoncer l’incurie de l’État” se défend Teissier, qui assure : “Dans les camps de Manouches, on y va. C’est souvent encadré par un pasteur. Et puis, ils parlent français, c’est plus simple.”