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Au lendemain de la mort de Clément Méric, les «antifas» sont apparus en pleine lumière lors de rassemblements dans beaucoup de villes de France. «A jamais, un des nôtres», pouvait-on lire sur les t-shirts. «No Pasaran» ou «Antifa, Antifa», scandaient ces milliers de jeunes qui ont honoré la mémoire de leurs amis en déposant des fleurs mais aussi en taguant des murs.

«Si le recours à la violence est l’une des préoccupations des militants antifascistes, c’est qu’il est un mal nécessaire dans le cadre d’une lutte qui se veut autonome», peut-on lire dans un texte de La Horde. Leur imagerie n’hésite pourtant pas à utiliser les armes.

La galaxie des nouveaux antifascistes est vaste, très diverse et mouvante en fonction des événements. A tel point que les forces de police ont du mal à donner leur nombre. Clémént Méric militait par exemple pour le groupe Action antifasciste Paris-banlieue. Créée en 2012, Créée en 2012, cette organisation «qui se fixe comme objectifs de connaître, analyser et combattre les organisations et modes de pensée pouvant être qualifiés d’extrême droite» revendique sur sa page Facebook des actions d’agit prop mais se veut surtout «indépendante de toute autre organisation se réclamant de l’Action Antifasciste». […]

Liés par réseaux sociaux interposés, ils mènent d’abord des actions de surveillances des groupes d’extrême droite, par exemple le Bloc identitaire. Voir par exemple les nombreux sites Fafwatch qui surveillent ceux qu’ils considèrent comme des ennemis. Disponible également en ligne des infographies explicatives des droites radicales. […]

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