Une nouvelle mosquée a ouvert ses portes en centre-ville de Béziers. Cette mosquée ne fait pas que des heureux. Des voisins, installés dans la rue depuis des années témoignent . “Cette rue tranquille est devenue infernale à vivre. Nous avons été agressés verbalement, insultés, menacés de mort. Nous n’en pouvons plus.”
Des plaintes ont été déposées auprès du commissariat de Béziers pour de nombreuses raisons. Du côté de la mosquée, on a pris très au sérieux ce problème. “Nous ne sommes pas installés là pour ennuyer nos voisins. Nous sommes là pour prier, pour éduquer nos enfants”, insiste Abdelaziz El Harrouf.
Selon les voisins, “le quartier est devenu invivable. Nous voulons vendre, mais notre maison a perdu toute sa valeur depuis que la mosquée est là.”
En mairie, on reconnaît que des signalements ont été faits pour des nuisances importantes.
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1°) Relire : « A Béziers, il y a un problème d’immigration »
2°) Relire : A Béziers, le centre ville est en perdition. Les commerçants l’ont déserté. Les professions libérales ont migré vers des « zones franches », en périphérie, où ils sont exonérés de taxes. L’habitat est délabré, squatté par des marchands de sommeil. Les paraboles punaisent les façades d’immeubles occupés par des pauvres, des maghrébins, des gitans. Les bourgeois ont fui.
Les Biterrois ne reconnaissent plus leur ville. (…) Elle a été comme vidée d’elle-même. Un trou noir où viennent se réfugier bénéficiaires des minimums sociaux en quête de logements bon marché, immigrés toujours plus nombreux, plus visibles.
De droite comme de gauche, les personnes que je rencontre ne me parlent que de ça. Elles se vivent en insécurité, étrangères à leur propre ville. Ni racistes ni xénophobes. Elles veulent juste se sentir chez elles. (…)
Leur colère [est dirigée] vers ces politiques qui, des deux bords, font comme si de rien n’était, jouent sur les mots, fuient leurs responsabilités.(…)