Addendum 21.06.2013. :
Un haut magistrat, indigné, anonyme et rebelle, brise son devoir de réserve pour crier sa rage après la condamnation d’un manifestant contre le mariage gay.
Addendum 20.06.2013.< Pétition : « Nous exigeons la libération immédiate de Nicolas »
« […] Nicolas dort depuis le 19 juin en prison, à Fleury-Mérogis, après avoir été condamné en comparution immédiate à deux mois de prison ferme. La place de Nicolas, parfaitement inséré dans la société et membre du mouvement pacifique des « Veilleurs » n’est évidemment pas en prison […]»
Parmi les signataires : Jérôme BESNARD, essayiste, Gilles BOURDOULEIX, député-maire de Cholet, Christine BOUTIN, ancien ministre, Christophe BOUTIN, professeur des Universités, Matthieu COLOMBANI, délégué général du PCD, Chantal DELSOL, philosophe, membre de l’Institut, Renaud DOZOUL, architecte et essayiste, Jérôme DUBUS, secrétaire national de l’UMP, Falk van GAVER, essayiste, François GUILLAUME, ancien ministre […]
Le Salon Beige
L’opposant au mariage pour tous incarcéré ce soir à Fleury Mérogis va peut-être changer d’avis demain matin après sa première douche…
— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) June 19, 2013
Nicolas, jeune opposant à la Loi Taubira, a été condamné à quatre mois de prison, dont deux ferme, avec mandat de dépôt (incarcération immédiate) et 1 000 euros d’amende. Il a été condamné pour rébellion et refus de prélèvement.
Originaire d’Angers, Nicolas fait partie des cinq membres fondateurs des Veilleurs (source)
Le Figaro – Le Rouge et le Noir – Ouest France – France TV info – Figaro – LCI
———- Compléments :
1°) Comparer avec :
• Fanny P., 31 ans, militante antifasciste engagée dans la défense des sans-abri et des sans-papiers, condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 1.300 euros d’amende pour avoir donné un coup de tête à un policier, et à cent jours-amende à 10 € pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN. La Nouvelle République
• Benoît G., l’antifa gazeur de policiers de Nancy : pas de prison ferme, seulement 4 mois de sursis. L’Est Républicain
2°) « Le Syndicat de la magistrature est favorable à l’élaboration d’une nouvelle échelle des peines. L’emprisonnement ne doit plus être la peine de référence et doit être encouru uniquement pour les délits les plus graves. Une réflexion doit également être engagée sur une suppression des courtes peines d’emprisonnement » Syndicat de la magistrature – nov 2012
3°) Taubira – février 2013
4°) Taubira – sept 2012 : La garde des Sceaux demande de “faire de l’aménagement des peines d’emprisonnement une priorité de politique pénale (lire)