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A Niort, Virginie Aranda recueille signatures et témoignages depuis une semaine. Elle veut interpeller la ville sur un sentiment d’insécurité qui monte, qui monte… L’agression à la machette du début de semaine dernière a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.  Le promeneur menacé avec une lame de 40 cm n’est autre que son compagnon.
Elle a lancé une pétition, créé un blog internet spécifique, pour recueillir d’éventuels témoignages, baptisé « Stop la violence à Niort ». Elle sent monter un sentiment d’insécurité dans la ville, essentiellement dans ce qu’elle appelle « le centre-ville élargi »
« Des gens ne fréquentent plus le cinéma, des femmes ne sortent plus seules le soir ». Les passants qu’elle rencontre en ce moment ont « chacun quelque chose à raconter » en matière d’insécurité.
Elle évoque, dans son quartier, « des poubelles par terre, des plaques d’égout régulièrement démontées, des cris la nuit, du sang retrouvé sur le sol le matin… ».

Et ce ressenti a un « effet pervers : on assiste à une montée des préjugés, notamment racistes ».

Son compagnon vient de prendre une décision radicale, par crainte des représailles, son agresseur ayant été remis en liberté : « J’en suis réduit à être armé, le soir. C’est bien dommage : Niort, avant, c’était une petite ville de province sympa. »
La Nouvelle République

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