«Rien n’a changé» entre l’homme qu’était Carlos il y a trente ans et celui jugé en appel pour quatre attentats meurtriers, instigateur d’une «terreur aveugle», selon les réquisitions du parquet général, qui lui dénie le statut de «combattant» politique.
«L’erreur serait de croire que la cour n’a devant elle qu’un monsieur d’un certain âge, un peu bedonnant», alternant dans le box entre «vociférations», «anathèmes» et siestes indifférentes, a prévenu lundi Jean-François Ricard, l’un des deux avocats généraux devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Pour le représentant du ministère public, dont les réquisitions entamées dans la matinée devraient s’achever en début de soirée, «tout ça ne doit pas nous faire penser qu’il y a le Carlos de maintenant et le Carlos d’il y a trente ans», l’époque où on été commis les quatre attentats pour lesquels le Vénézuélien de 63 ans est rejugé en appel depuis le 13 mai. […]
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