[Résumé] Le 30 juin 2010, dans un quartier habité par une forte communauté maghrébine, une famille ostracisée est exfiltrée de son domicile par les policiers sous un torrent de menaces et d’injures racistes anti-blanc. L’affaire a été jugée fin mai 2013 dans le silence médiatique.
[Mise à jour du 26 juin 2013]
Madame Leterme a été victime en 2010 d’une persécution raciste lorsqu’elle habitait à Savigny-le-Temple (77). Elle raconte son histoire à Minute. Extraits :
“Du jour au lendemain, ma fille a été rejetée, insultée, et le conflit a vite pris des proportions énormes, à tel point que j’ai fini par ne plus la laisser sortir dans le jardin commun aux résidents. Les autres enfants la traitaient de sale fille de Blanche, de sale Française, lui disaient que sa mère était une sale pute, qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle n’était même pas une bâtarde… […]
« Nous avons reçu des menaces et des lettres nous incitant à partir, sous peine d’être égorgés. »
Les agresseurs se sont aperçus que je vivais seule, ce qui les a rendus encore plus hostiles.
Je me suis rendue au commissariat pour déposer deux mains courantes, qui n’ont jamais rien donné.
Des enfants d’une dizaine d’années venaient jusqu’à mon portillon pour nous insulter, nous traiter de sales putes et de sales Blanches, jusqu’à ce soir du 30 juin, où, après une nouvelle altercation, des adultes sont intervenus pour effrayer ma fille, en lui disant qu’elle n’avait pas à se mélanger avec leurs enfants, qu’ici ils étaient chez eux et qu’ils allaient nous faire la peau.
Mon ex-mari et un autre ami, venus fêter mon anniversaire, sont sortis pour discuter et se sont alors fait lyncher par sept individus, à coups de bâtons, de planches de bois et de casque. Mon ex-mari a eu un traumatisme crânien, le cuir chevelu ouvert et de multiples contusions, et notre ami une fracture ouverte à deux doigts. Ma fille et moi assistions à la scène. […] Mes enfants étaient enfermés dans mon appartement et j’étais sortie pour accompagner les pompiers, qui prenaient en charge mon ex-mari et notre ami pour les emmener au CHU de Melun.
C’était la cohue, la jubilation totale, tout le monde trouvait normal que nous partions. Nos agresseurs m’insultaient et me menaçaient de mort devant les policiers, sans aucune gêne ni crainte : ils m’ont dit qu’ils nous trancheraient la gorge, à ma fille et à moi : « Ne t’inquiète pas, on va te retrouver, tu ne seras pas toujours protégée, on va te trancher la gorge, sale Blanche, tu n’avais rien à faire ici… »
Sur les sept hommes qui avaient lynché mon ex-mari et notre ami, trois seulement ont été interpellés et traduits en justice. […] En dépit de casiers judiciaires chargés, ils ont été condamnés à des peines avec sursis, ou de moins de deux ans de prison fermes : ils ne seront donc pas emprisonnés. […]”
Salon Beige
[Mise à jour du 4 juin 2013] Réaction de Nicolas Dupont-Aignan :
[extraits] «Je viens de découvrir l’article édifiant sur la tragédie vécue par la famille Leterme. N’importe quel Français doit être choqué par ce drame, encore aurait-il fallu que ces mêmes Français en aient connaissance.
Pourquoi cette affaire a-t-elle connu un traitement si particulier de la part d’une presse et d’une classe politique si promptes à se saisir des faits divers ?
L’élite française sombre dans le déni. Elle refuse de voir que le racisme peut aussi frapper des Français dont les parents et grands-parents sont nés en France, ou qui sont assimilés à des « blancs ». (…)
Nous connaissons tous l’origine de ce déni. Ce déni, c’est celui de la faillite du modèle républicain qui, à force de petites trahisons et de grands compromis, ne sait plus intégrer et assimiler les populations que notre pays accueille. L’école est brisée, le travail manque, l’Etat s’affaiblit (…).
La rhétorique pestilentielle de certains “anti-racistes” autoproclamés, qui s’enferment dans une logique de “dominants”, forcément racistes et tortionnaires, et de “dominés”, toujours victimes et innocentes, est une impasse.
Le racisme anti-blanc n’est pas différent des autres. Si la République refuse de l’affronter, alors elle s’effondrera de l’intérieur. Atlantico
———-Ci dessous article publié le 31 mai 2013 ———–
[Extraits du site Atlantico]
Le 30 juin 2010, dans un quartier habité par une forte communauté maghrébine, une famille ostracisée par son voisinage est exfiltrée de son domicile par les policiers sous un torrent de menaces et d’injures racistes anti-blanc. L’affaire a été jugée ce jeudi dans le silence médiatique.
[Rappel des faits] Monsieur et Madame LETERME ont fait l’acquisition d’un appartement situé à Savigny le Temple, dans un quartier qu’ils savaient habité par une importante communauté magrébine.
Rapidement et régulièrement victimes d’injures à caractère discriminatoire et même des menaces, ils ont dû être évacués de leur domicile avec l’aide de la police et ont porté plainte.
Monsieur Leterme s’est lui aussi retrouvé sur le banc des accusés poursuivi à côté de ses agresseurs pour un coup de poing qu’il aurait donné alors qu’il se débattait contre ces derniers.
Indigné par le silence des grands médias sur cette affaire, l’avocat de la famille accorde une interview exclusive à Atlantico pour révéler ces faits au grand public. […]
[Extrait d’interview: ]
« M. Leterme et son ami ont été roués de coups de poing, de bâtons et de planches. Ils ont été sérieusement blessés : plaie béante au niveau du crâne, traumatisme crânien, main fracturée, ecchymoses et hématomes multiples (…) Les jeunes du quartier hurlaient des injures et des menaces.
Terrorisés, ils ont décidé de tout quitter. En une nuit, ils ont fait leurs valises et ont déménagé sous protection de la police. (…)
L’un des prévenus a clairement menacé Mme Leterme en ces termes :
« on va se retrouver, on va te faire la misère, on va te faire la peau, sale pute, sale blanche… on va se retrouver… on va vous trancher la gorge à toi et à ta fille ».
Il a tenu ces propos devant le policier qui protégeait Mme Leterme. La famille avait déjà déposé deux mains courantes pour ce type de menaces ouvertement racistes.
[Les condamnations] sont sans aucune commune mesure avec le drame qu’ils ont vécu, puisqu’ils ont dû tout quitter, leur logement, leur région et même leur travail.« Le lendemain, il y avait eu un article dans la presse locale, où il était expliqué que c’est la famille Leterme qui n’avait pas su s’intégrer ».
Lire l’interview complète sur Atlantico
(Merci à Domi/Parpainpower/Kronfi)