Elie Domota, porte-parole du LKP (Collectif contre l’exploitation outrancière), a été l’un des leaders de la grève générale en Guadeloupe en février 2009. A l’heure de la visite de Jean-Marc Ayrault, il dresse un constat sans concession de la situation.
(…) Le Parisien : Selon vous, la situation est donc aussi tendue qu’en 2009 ?
Elie Domota : La situation est tout aussi explosive qu’il y a quatre ans. En 2009, le mouvement social a servi de soupape d’évacuation. Les gens sont descendus dans la rue car ils en avaient marre, mais c’était dans un cadre syndical. Au lieu de respecter les engagements, ils ont craché dessus. Nous sommes aux portes d’une explosion sociale, et malheureusement elle sera moins contrôlée qu’en 2009. Chacun devra assumer ses responsabilités.
(…) Le Parisien