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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne fait pas si bon vivre que cela à la campagne. Les vols en tout genre, animaux, bois, gasoil ou fils électriques, se multiplient. « Poules, moutons, vaches. Depuis ces cinq dernières années, les vols ont pris des proportions que l’on n’avait jamais vues jusqu’à maintenant », déplore Pierre-Jean L’Hote, agriculteur à Saverdun, dans l’Ariège.
« Vous vous levez le matin et vous ne savez pas ce qui vous attend. C’est parfois l’horreur, dénonce pour sa part Alain Iches. Certains animaux sont carrément dépecés sur place », ajoute-t-il. Comme par exemple « cet éleveur qui n’a retrouvé du passage des voleurs que les viscères de son taureau », indique-t-il. Plus à l’est, un habitant des Pyrénées-Orientales n’a récupéré que les restes mutilés de son âne dans son champ. Sans oublier ces fermiers retraités qui avaient gardé quelques hectares et plusieurs dizaines de brebis pour pâturer leurs prairies. Ils se les sont toutes fait subtiliser. Par lassitude, ils ont fini par renoncer, ne voulant pas s’enfermer dans un camp retranché entouré de barbelés.
(…) Le Figaro

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