L’université de São Paulo (USP) a approuvé la création d’un bonus de 5% à son examen d’entrée pour les candidats noirs, indigènes ou métis venant des écoles publiques. Une décision qui suscite le débat.
Alors que les États-Unis font machine arrière en matière de discrimination positive, le Brésil se lance lui dans une politique de quotas sur des critères mi-sociaux, mi raciaux, en espérant augmenter la place des classes populaires à l’université.
Dans le contexte de fronde sociale qui secoue le Brésil depuis quelques semaines, le gouvernement de Dilma Rousseff encourage plus encore les universités d’ état à entreprendre des mesures de discrimination positive .Cette politique entamée sous Lula entend favoriser l’arrivée à l’université d’élèves issus de familles à bas revenus et de minorités ethniques jusqu’à présents peu nombreux dans l’enseignement supérieur.
Pour accroître le nombre d’étudiants noirs, indigènes ou métis, l’université de São Paulo, la première d’Amérique latine avec 82.000 étudiants, vient d’annoncer son intention de leur octroyer un bonus de 5% à l’examen d’entrée. Les candidats faisant partie d’une de ces minorités verraient ainsi leur note globale améliorée de 5% par rapport aux autres élèves. […]
Le Figaro (Merci à Galaad)