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Nabilla chez Gaultier, Zahia chez Lagerfeld : pourquoi les créateurs recrutent des bimbos
Elles n’ont pas le même humour, ne sont pas devenues célèbres de la même manière et ne viennent pas du même milieu. Mais elles ont désormais un point commun — en plus du tour de poitrine : elles séduisent les créateurs de mode.
Après l’ancienne call-girl Zahia, encensée par Karl Lagerfeld, la starlette de téléréalité Nabilla a défilé pour Jean-Paul Gaultier à l’occasion de la Fashion Week, mercredi 3 juillet. Vrai coup de cœur, fantaisie passagère ou simple récupération marketing ? Francetv info s’est demandé pourquoi les stylistes faisaient appel à ces bimbos a priori plus Pimkie que Gucci.
Faire le buzz. Coûte que coûte. Tant pis pour la blondeur vulgaire, les chaussures douteuses ou les seins refaits. “Toutes les marques ont plongé tête baissée dans la peoplisation car cela leur assure des retombées presse”, regrette Sylvie Barbier, auteure d’un Dictionnaire impertinent de la mode (Bourin Editeur).
Une mode éphémère, mais aussi des physiques de plus en plus standardisés. La mode des mannequins vedettes dont on pouvait citer les noms (Claudia Schiffer, Cindy Crawford…) est passée.

“Aujourd’hui, reprend Sylvie Barbier, les mannequins se ressemblement toutes : des filles de l’Est, grandes, filiformes, aux yeux bleus. Sans personnalité.” Face à elles, Zahia et Nabilla détonnent, d’autant que les mannequins de couleur sont presque absentes des podiums. “Nabilla est une beurette qui joue sur son image ‘fille de banlieue’ et n’a aucun complexe. Elle a donne un coup de frais à cet univers aussi aseptisé.”

Reste à voir si la fraîcheur est une qualité qui veillit bien.
France TV Info

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