Addendum 4 juillet : le porteur du projet s’exprime pour la première fois
C’est le principal acteur de ce dossier, resté très discret jusqu’ici, Mustapha Masri, président de la Société des viandes du Limousin (Sovialim) a accepté d’expliquer le fonctionnement du futur abattoir.
(…) France 3 Limousin
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Addendum : JT France 3 Limousin du 13/04/13
13/04/13 – La société Sovialim maintient son projet de construction d’un abattoir halal à Guéret, alors que les opposants se préparent, eux, à manifester.
La société Sovialim l’affirme, elle maintient son projet de construction d’un abbatoir halal à Guéret. On parle désormais de cinq millions d’euros investis, et de la création de 45 emplois. Des arguments qui ne convainquent pas tout le monde.
Cet après-midi, le Collectif NARG (Non à l’abattoir rituel de Guéret) sera à nouveau dans les rues de la cité creusoise. Ils dénoncent ce procédé, consistant à trancher la gorge des animaux. Selon eux, la bête souffrirait davantage qu’au cours des autres formes d’abbatage.
L’opposition, très active, est soutenue par l’ancien député creusois, Jean Auclair qui espère voir ce projet enterré une bonne fois pour toute. Cet après-midi dans le cortège, se trouvera également Vincent Turpinat, adhérent au NARG et maire de Jarnages.
France 3 – Merci Milou
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[ Ci-dessous : article publié le 30 juin 2012 ]
Pas encore né, déjà vilipendé ! Le projet de construction d’un abattoir rituel envisagé sur la commune de Guéret, entendez par là un abattoir qui proposera de la viande halal, passe déjà à la moulinette désapprobatrice d’un certain nombre de Creusois constitués en collectif.
Ce collectif, Non à l’abattoir rituel de Guéret (NARG), explique que cette opposition ne prend aucunement sa source dans un éventuel racisme de bas étage. Bien au contraire, comme l’explique volontiers Aurore Lenoir, coordonnatrice du NARG, présente ce mercredi sur la place Bonnyaud, à Guéret (*) : « Dans un abattoir rituel, les animaux sont saignés. Il n’y a pas d’endormissement préalable comme dans un abattoir dit classique. Ils souffrent donc plus que dans un abattoir classique. »
L’opposition du collectif a cependant d’autres fondements. Ainsi, selon le NARG, la viande provenant d’un abattage rituel comporte des risques sanitaires très importants. (…)