Addendum 08.07.2013 : Marine Le Pen évoque la situation en Egypte et les objectifs de son parti pour l’horizon 2017.
Le Pen sur le retour de Sarkozy : un…
(Merci à Ledabe pour la vidéo)
Je pense que nous arriverons au pouvoir, au maximum dans les 10 prochaines années. Donc, peut-être en 2017. Il le faudrait. La destruction qui est imposée à la France commence à s’attaquer aux fondations.
Quelle leçon tirez-vous des événements en Égypte ?
Comme dans plusieurs pays arabes, on voit qu’il existe une fracture entre deux projets de société. L’un qui va vers la modernisation et la laïcité. Et un autre projet qui est islamique. Ils sont incompatibles, ce qui va rendre ces pays structurellement instables.
Cela devrait amener l’Europe à revoir sa copie. La démocratie ne suffit pas à résoudre la question lorsque deux projets incompatibles se heurtent. Ceci conduit à la guerre civile. Et il ne faudrait pas qu’en France, un jour, s’affrontent également deux projets de société.
En l’occurrence, c’est plutôt vous qui incarneriez un projet traditionaliste…
Oui, la culture européenne est de tradition chrétienne. C’est incontestable. Comme tout peuple, nous avons le droit de défendre cette identité, même si l’Europe essaye de nous expliquer le contraire. […]
La Provence (merci à Denfer)
07.07.2013
Marine Le Pen affirme qu’elle n’a «pas à redouter» un «éventuel retour» en politique de Nicolas Sarkozy car «la montée la plus spectaculaire du Front national s’est enclenchée pendant (son) quinquennat», dans un entretien dimanche au quotidien La Provence.
«L’UMP est en train de mourir de sa proximité idéologique avec le PS».
L’élection présidentielle de 2007 avait pourtant vu la victoire de Nicolas Sarkozy et l’une des pires performances de Jean-Marie Le Pen dans ce scrutin. Mais, cinq ans plus tard, la fille de ce dernier réalisait, elle, le meilleur score du FN dans une présidentielle (17,9%).
A la question de savoir si le Conseil constitutionnel avait pris une bonne décision, Marine Le Pen a rappelé son métier d’avocate, soulignant qu’elle n’avait pas à la juger. Elle a réaffirmé qu’un «mouvement politique ne (mourait) pas du manque d’argent». […]
Libération