(extrait) Un rapport du Bureau de l’inspection de l’Education nationale britannique (Ofsted), intitulé « Unseen Children » (« Enfants invisibles »), jette un pavé dans la mare.
Les enfants pauvres issus des minorités ethniques, s’en tirent de mieux en mieux.
En revanche, les enfants pauvres des zones rurales et littorales de l’est et du sud-est de l’Angleterre, ceux de la white working class (classe ouvrière blanche) sont sur la touche, avec un personnel enseignant qui semble indifférent.
Le directeur de l’Ofsted les appelle « la minorité invisible des beaux quartiers ». Invisible, car blanche, mais pourtant défavorisée.
Il préconise la manière forte : parachuter des « superprofs » dans ces écoles délaissant leurs élèves blancs et pauvres. Il a agité la menace d’inspections en rafale.
En janvier, le ministre de l’Enseignement supérieur a tiré la sonnette d’alarme, demandant qu’une discrimination se fasse à l’entrée de l’université en faveur des mâles blancs d’origine modeste, affirmant que ceux-ci ont leur place aux côtés des minorités ethniques et d’autres minorités dites désavantagées.
marianne.net