Fdesouche

Au moins treize jeunes Tunisiennes auraient rejoint les rebelles du nord de la Syrie. Leur projet ? S’offrir comme travailleuses sexuelles pour les combattants de l’opposition. Depuis des mois, la presse tunisienne dénonce ce phénomène de prostitution déguisée, qui conduit des filles, plus ou moins consentantes, à participer au jihad à travers le sexe. Une fatwa, attribuée à un chef radical saoudien, Mohamed al-Arifi, et diffusée sur internet, légitime cette forme d’esclavagisme sexuel au nom de « la guerre sainte ». Face à l’inquiétude, le ministre tunisien des affaires religieuses a demandé aux Tunisiens de ne pas succomber aux sirènes des prêcheurs islamistes étrangers, qui tentent d’enrôler les filles. Il a vivement condamné cette fatwa, qui n’est pas reconnue par les institutions religieuses.
Les filles seraient en réalité recrutées par des pseudo-associations caritatives et envoyées sur le « front » syrien. Et les rumeurs circulent, alimentant la tension. Celle par exemple, jamais vérifiée, du couple qui a divorcé pour se rendre en Syrie, et permettre à la jeune séparée de s’engager sexuellement auprès des moudjahidins, est largement relayée. Par ailleurs, une vidéo, partagée sur les réseaux sociaux, a beaucoup ému. Les parents de Rahmah, 17 ans, racontent comment leur fille a disparu un matin. Ils ont appris plus tard qu’elle avait voyagé jusqu’en Syrie pour rejoindre le « jihad sexuel ». Depuis, Rahmah est retournée dans sa famille, qui la tient hors de vue. Ses parents affirment qu’elle n’était pas une fanatique, mais qu’elle a été influencée par des étudiants salafistes. Ils lui auraient fait subir un lavage de cerveau.

(…) Le Parisien
Merci à Joyeux Luron

Fdesouche sur les réseaux sociaux