Les effets de la crise sont encore palpables et les agressions racistes anti-blancs sont toujours d’actualité en Côte d’Ivoire même si le sujet demeure médiatiquement aussi tabou que peu mis en lumière.
Ce mercredi soir encore un nouveau cas, les “sales blancs” et autres insultes plus dures, que nous ne relèverons pour des raisons de pudeur, retentissaient à Treichville après qu’un malheureux occidental eut failli effleuré la voiture d’une femme entrain de s’alimenter dans un maquis du quartier appolo.
En effet, sur les lieux au moment des faits aux alentours de 22H gmt, nous étions nous même dans un maquis voisin en attente d’être servi, c’est attiré par les cris émis par trois femmes à l’encontre d’un blanc que nous nous sommes rendus sur la scène qui ameutait tout le quartier sans pour autant que défense de l’agressé soit entreprise par la foule, bien au contraire.
C’est sans nul doute ce climat favorable à la haine anti-blanc, sans quasi aucune obstruction populaire, qui motiva les femmes à accentuer la teneur de l’agression.
Sur les lieux nous découvrirons un jeune européen plutôt beau garçon seul attablé entrain de déguster une soupe d’écrevisse avec de l’attiéké entrain de subir la foudre raciste quant à sa couleur.
Pire une des femmes le menacera même devant l’assemblée, qu’il ne sortira pas vivant d’Abidjan, le sumum à l’encontre de l’occidental resté calme et qui semblait bien se demander ce qui était entrain de se passer.
Informations prises auprès des témoins, le tort du blanc aura été de tenter de se garer en face du maquis derrière la voiture de l’une des femmes.
En pleine manœuvre ce dernier était sur le point d’effleurer l’arrière du véhicule des femmes attablées juste en face. Sans nul doute interpelé par des cris de contestation, l’homme blanc baisa la vitre pour s’excuser et informer les femmes qu’il paierait la réparation si éventuellement son véhicule rayait le parechoc arrière de la voiture de la femme, une mercredes Classe B noire immatriculée 4152 EQ 01, comme nous le relèverons.
Une des femmes l’aurait alors traité de “chien” et c’est après que l’homme blanc lui ai demandé le pourquoi de cette insulte gratuite que la foudre s’est abattue.
Ce cas concret vécu en direct nous rappelle que le racisme anti-blanc est une réalité palpable en Côte d’Ivoire où ces derniers représentent une infime minorité de la population.
Il n’est pas rare que des cas similaires soient portés à notre connaissance par des témoins.
Il y a deux semaines, un français était frappé à Koumassi par ce qu’il avait osé interpeller une femme alors que cette dernière était passée devant lui sans gêne dans un rang d’une boulangerie. L’homme s’était vu se faire ensuite ruer de coups par une dizaine de personnes sans qu’aide ne lui soit apporter. Laissé à terre, blessé au dos et au visage il réussira ensuite à quitter les lieux sous les crise racistes.
Si en occident les agressions racistes sont susceptibles de poursuites ici elles sont, à l’évidence, tolérées voire, dans un passé récent, motivées.
Un tendance de société qui espérons le, trouvera écho en occident où on aurait parfois naïvement tendance à penser que le racisme est unilatéral et que les noirs sont des victimes permanentes.
Un petit tour en Côte d’Ivoire permettra de vous rendre compte que le contraire, émanation de la bêtise la plus aiguë, existe, la seule différence étant que les blancs eux, se taisent et n’en font pas une affaire publique…
Koaci.com
(Merci à Zatch)