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Aujourd’hui, confrontée au vieillissement de sa population et à un manque de main d’oeuvre, l’Allemagne apprend à accueillir chaleureusement les immigrés en développant une “culture de l’accueil”.
Un revirement politique que ressentent plus particulièrement les immigrés les plus récents, tel Ata Ucertas. Ce médecin originaire d’Istanbul dit avoir été accueilli à bras ouverts lorsqu’il est arrivé en Allemagne cette année.
Après avoir longtemps considéré les millions d’habitants d’origine turque présents en Allemagne comme un poids pour la société, la classe politique cherche aujourd’hui plus que jamais à attirer l’immigration.
Aujourd’hui, 20% de la population et un tiers des élèves scolarisés ont des proches issus de l’immigration, une part de plus en plus importante de l’électorat.

“L’Allemagne fait beaucoup d’efforts pour promouvoir l’immigration du fait de la gravité de sa situation démographique, qui aura des conséquences plus importantes que dans tout autre pays de l’OCDE”, analyse Thomas Liebig, expert à l’OCDE.

(…) Pourtant, beaucoup d’immigrés de la génération des “travailleurs invités” et leurs familles se sentent toujours indésirables. C’est particulièrement vrai pour les non Européens, qui se sentent victimes de discriminations raciales.
(…) Après la libéralisation de l’immigration enclenchée au début des années 2000 par l’ancien chancelier Gerhard Schröder, Angela Merkel doit à présent s’efforcer de convaincre les conservateurs, traditionnellement moins favorables à l’immigration.
lesechos.fr
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