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La tension est retombée mais l’épisode des Catalans, qui aurait pu être tragique, n’a pas été oublié. Il a même été rappelé samedi par la visite du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, venu rencontrer la victime sur les lieux eux-mêmes des faits.
Le 8 juillet dernier, deux mineurs agressaient un sauveteur de la police nationale, qui a failli périr noyé. Comment éviter qu’un tel incident ne se reproduise ? Comment faire en sorte que les trublions des plages réfléchissent à deux fois avant de passer à l’acte ?
À la présence des policiers, on a décidé d’ajouter des caméras de surveillance. Ce sont les forces de l’ordre elles-mêmes qui en auraient fait la demande à la Ville.
Des caméras qui serviront essentiellement à lutter contre la délinquance
Samedi, présent aux côtés de Manuel Valls sur la plage des Catalans, le sénateur-maire UMP de Marseille expliquait la stratégie de la ville en la matière. “Nous avons établi, avec la police nationale et la police municipale, une liste de 700 points où nous pouvons installer des caméras de vidéosurveillance dans la ville, précisait Jean-Claude Gaudin.

“Cinq de ces emplacements risquaient de tourner les caméras sur les camps de Roms. Comme on m’a parlé de persécution, on a décidé de les supprimer à ces endroits.

Il met fin ainsi à une polémique causée par le texte expliquant l’emplacement de cinq caméras dans l’appel d’offres lancé récemment par la ville : “Surveiller les camps de Roms”. Un argument jugé discriminatoire par de nombreuses personnes.
Car, comme l’année dernière, la population des plages diminue considérablement avec le ramadan qui a démarré il y a un peu plus d’une semaine : près de 30 % de baigneurs en moins.
Le phénomène se fait d’ailleurs déjà sentir, la population des 15 plages surveillées s’élevant à 700 000 baigneurs contre environ un million l’année dernière à pareille époque (deux millions au bout de la saison, fin août).
La Provence

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