Le président d’honneur du FN interpelle Hollande et revient sur les incidents de Brétigny et de Trappes pour dénoncer «l’incapacité» du gouvernement.
Le gouvernement se rend compte qu’il ne maîtrise pas la situation et il serait surtout dans l’incapacité de la maîtriser si elle s’aggravait. C’est pourtant le rôle du pouvoir que de prévoir et d’imaginer toutes les situations possibles et dangereuses.
Selon vous, les violences urbaines à Trappes ont été mal gérées ?
Je ne sais pas si cela a été mal géré. Ce que je sais, c’est que dans cette affaire comme dans celle du déraillement du train à Brétigny-sur-Orge, on ne nous dit pas la vérité : on cherche à masquer les choses. Il y a au minimum une édulcoration, quand ce n’est pas une censure complète. […]
Toutes les conditions sont réunies pour de nouveaux affrontements dans les banlieues, comme en 2005 : le nombre d’immigrés a augmenté et la crise s’est aggravée. Nous serions alors dans une extrême difficulté pour maintenir l’ordre. Finalement, le modèle d’intégration français n’a jamais fonctionné puisque cela n’était pas possible dans un cadre d’immigration massive. Pour faire des Français complets – et pas seulement des Français de papier -, certaines conditions doivent être réunies : il faut le désir de devenir Français, un meilleur enseignement, le service militaire et du travail. Or, aujourd’hui, l’enseignement français incline les immigrés à penser qu’ils ont plus de droits que de devoirs et enseigne un mépris de la culture française et de son histoire. Et le communautarisme s’est installé en France : des petits-enfants naissent qui ne se considéreront pas comme des Français. […]
continuer une politique d’immigration massive en sachant qu’on n’avait pas les moyens d’intégrer ces gens-là, c’était admettre ipso facto l’idée qu’ils s’organiseraient eux-mêmes en communautarisme.
Mais il y a un phénomène qui va peut-être ouvrir les yeux des Français : c’est l’immigration massive des Roms, prévisible et probable si la Bulgarie et la Roumanie entrent dans l’espace Schengen. […] Le Point