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L’ancien directeur général du FMI et douze autres personnes seront jugés pour «proxénétisme aggravé en réunion», dans l’affaire du Carlton de Lille.
Il avait échappé à un procès dans l’affaire du Sofitel en 2011, mais se retrouvera quand même devant les juges. L’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn et douze autres personnes sont renvoyés en correctionnelle pour «proxénétisme aggravé en réunion» dans l’affaire dite du Carlton de Lille, a annoncé ce vendredi le procureur de Lille. Les juges d’instruction ont toutefois abandonné la circonstance aggravante de «bande organisée», ce qui en fait un délit et non un crime, et donc jugé en correctionnelle.
Le procureur de Lille, Frédéric Fèvre, avait pourtant requis un non-lieu, estimant que les faits pour lesquels il est mis en examen depuis mars 2012 n’étaient pas constitués. Les enquêteurs ont cherché à déterminer s’il savait que les femmes rencontrées en Belgique, à Paris et à Washington étaient des prostituées, et s’il a pu être l’un des organisateurs des rendez-vous, ce qu’il a toujours démenti.
Ce mois-ci, une association, Equipes d’action contre le proxénétisme, partie civile dans l’affaire, avait fait pression sur les juges chargés d’instruire ce dossier. Dans un mémoire transmis à ces derniers et auquel soutenait que DSK devait être jugé non seulement pour «proxénétisme» mais aussi pour «recel de proxénétisme». Pour son avocat Me Lepidi, DSK «ne pouvait pas ne pas savoir» que les participantes aux parties fines étaient des prostituées, ce que conteste la défense de l’ex-patron du FMI. Les termes utilisés par DSK dans des SMS adressés à d’autres personnes mises en cause, «comme ‘matériel’ ou ‘marchandise’, sont des mots utilisés dans différentes affaires pour désigner des prostituées (…), dans le cas où on serait sur écoutes», avait notamment expliqué Me Lepidi. […] Le Figaro

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