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Les fortes chaleurs semblent échauffer les esprits dans la zone de sécurité prioritaire Roubaix-Tourcoing. À chaque fois, le scénario est identique : une intervention de police dans un quartier et, pour une raison indéterminée, le calme précaire disparaît et les policiers se retrouvent confrontés à une vingtaine d’émeutiers.
Ces derniers jours, les incidents se multiplient aussi bien à Roubaix qu’à Tourcoing. Quatre policiers ont été blessés lors d’interventions en moins de 15 jours.
« Nos collègues sur le terrain sont actuellement confrontés à des groupes d’individus qui viennent clairement à leur contact pour en découdre ».
On constate que ces incidents interviennent après toute une série d’incivilités. Lundi dernier, la passagère d’un bus était blessée par un éclat de verre. Le car venait d’être la cible d’un jet de pierres.
Les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises pour refermer des bouches d’incendie ouvertes pas des « jeunes » du quartier, lors du pic de chaleur. Les pompiers ont également essuyé des jets de cailloux.
Quartier de la Bourgogne, mercredi soir, un équipage de la brigade anticriminalité tente d’interpeller un habitant du quartier qui fait l’objet d’une fiche d’écrou suite à une condamnation à un mois de prison ferme pour des violences. « Venez, ils vont me prendre » : l’homme âgé de 37 ans rameute d’autres habitants et un attroupement se forme.
Les policiers réussissent à se dégager avec le gaz, interpellent l’individu. Une fois dans la voiture, les fonctionnaires essuient des jets de pierre. Des renforts, du gaz lacrymogène et un tir de flash-ball seront nécessaires pour calmer les esprits.

Dans la foulée de ces « incidents », une compagnie de CRS est venue sécuriser le quartier. « Ils n’ont pas pu se rendre à l’intérieur du quartier parce qu’on avait peur que ça passe pour de la provocation, dénonce le syndicat Alliance. Ils ont dû se poster aux abords, pour contrôler ceux qui entraient ou qui en sortaient ».

Le 11 juillet, c’est le quartier des Trois-Ponts qui connaissait une montée de fièvre. Une patrouille de police est victime d’un guet-apens de la part d’une quinzaine d’individus armés de briques et de parpaings.
La veille, un policier avait eu le nez cassé lors d’un contrôle routier. Cinq jours plus tard, un groupe d’une trentaine d’individus n’hésite pas à attaquer les policiers en leur jetant des pierres. Un des fonctionnaires est blessé à la tête. Pour se dégager, les policiers ont dû faire usage de lacrymogène et du flash-ball.
nordeclair.fr – merci SCARY PANTS

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