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Le graphique qui démolit le bluff économique de Barack Obama.

« Je pense que chaque président, et certainement chaque président au cours de son second mandat, dans le contexte  médiatique d’aujourd’hui, arrive à un point où le peuple américain cesse de l’écouter, cesse de tendre l’oreille pour recueillir avidement de nouvelles informations. Je pense que ce président est parvenu à ce point plus rapidement que les autres présidents. Et je pense qu’il s’y trouve, désormais », a estimé Peggy Noonan, une chroniqueuse du Wall Street Journal.

« J’ai remarqué que l’un de ses discours a duré plus d’une heure. Il y avait une très grande quantité d’informations emmêlées dedans. Cela est révélateur. Cela indique que lorsque nous ne savons pas vraiment quoi dire, nous finissons par dire n’importe quoi, mais un discours à propos de tout est un discours à propos de rien ».

Dans une interview donnée samedi au New York Times, le président américain Barack Obama a fait montre d’une grande satisfaction concernant les résultats de sa politique économique : «L’économie est beaucoup plus forte qu’elle ne l’était il y a quatre ans et demi de cela », a-t-il déclaré.

Obama veut-il dire que la bourse de Wall Street se porte bien mieux qu’il y a 4,5 ans? Probablement, parce que son affirmation selon laquelle l’économie se porte bien a été contredite dès le lendemain par un sondage réalisé par l’Associated Press, indiquant que quatre adultes américains sur cinq atteignant l’âge de 60 ans ont connu le chômage, la pauvreté, ou ont dû recourir à des aides sociales, à un moment de leur existence, signe que l’état général de l’économie se détériore, en dépit des affirmations du président.

Le sondage confirme l’écart croissant entre les riches et les pauvres, et la perte des emplois bien rémunérés dans l’industrie. La situation s’est particulièrement détériorée pour la classe ouvrière blanche, qui partage désormais de plus en plus les difficultés qui étaient le lot naguère des seules minorités ethniques et raciales.

Les résultats du sondages révèlent les tendances inquiétantes suivantes :

– Pour la première fois depuis 1975, le nombre de mères blanches célibataires avec des enfants à charge vivant dans la pauvreté est supérieur ou égal au nombre de mères célibataires noires vivant dans les mêmes conditions au cours de la décennie précédente. Les mères célibataires d’origine hispanique sont mieux loties.

– 1 enfant sur 10 vit dans des quartiers se caractérisant par un taux de pauvreté supérieur à 30%. Le nombre d’enfants blancs non hispaniques de ces quartiers est passé de 13% en 2000 à 17%, alors même que le nombre d’enfants blancs a diminué au cours de la dernière décennie aux États-Unis.

Enfin, la Fed a publié un graphique qui montre que le revenu de l’Américain moyen a chuté de 20% depuis le début de l’investiture du président Obama en 2009 :

express.be

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