«Nous sommes engagés dans une maîtrise de nos comptes publics (…) mais pour autant, la France maintient son effort en matière de développement», a déclaré, le 31 juillet, le Premier ministre français.
Jean-Marc Ayrault annonçait ainsi un «recentrage» de l’aide française au développement aux pays les plus pauvres, prioritairement 16 États africains, à l’issue de la première réunion depuis quatre ans du Comité interministériel de la Coopération internationale et du développement (CICID).
Le plan du gouvernement français prévoit de concentrer l’aide sur des pays qui en ont le plus besoin. Ce pays dits «prioritaires» sont le Bénin, Burkina Faso, Burundi, Djibouti, Comores, Ghana, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, république démocratique du Congo, Tchad, Togo, Sénégal.
«85% de l’effort financier de l’État en aide directe va aux pays de l’Afrique et de la Méditerranée, a ajouté Jean-Marc Ayrault. Nous voulons aussi aider des pays qui sont en sortie de crise», a-t-il ajouté.
Pour le reste du monde, le Premier ministre a rappelé le rôle de l’Agence française de développement (AFD) qui concentrera ses aides «sur toutes les politiques de croissance vertes et solidaires qui se développent tant en Asie qu’en Amérique Latine et en Caraïbes».
Cette réunion du CICID faisait suite aux assises de développement durable et de la solidarité internationale, clôturées en mars, à Paris.
Slate Afrique
(Merci à Zébulon)