Addendum du 04/08/2013 : Que fait Véolia des cercueils dans la décharge ?
Incroyable scène filmée dans « une décharge du Sud-Est de la France […] lieu géré par une filiale locale de Véolia ».
“Super Trash”, un film que vous ne verrez pas à Cannes. Tout ce que les médias ne vous monteront jamais sur les coulisses du Festival. Des montages de déchets à ciel ouvert d’objets aussi futiles que polluants qui ont comblé les désirs mégalos de nos idoles modernes durant quelques jours.
Pendant ce temps, les organisateurs revendiquent un tri sélectif exemplaire sur les panneaux publicitaires et organisaient même des espaces de recyclage. Tout va mal, mais tout va bien.
Introduction du film par le réalisateur Martin Esposito
“J’ai toujours cru que tout allait bien ici, en France. Je pensais qu’on était dans un pays sans gros problèmes écologiques. Je pensais que je pouvais faire confiance. Pour moi les pollueurs étaient les gros pays comme la Chine et les États-Unis… Et ça me rassurait de le croire.
Lorsque j’ai vu le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, j’ai eu un déclic… Un choc… Une évidence… Il me fallait faire un tour du monde des décharges à ciel ouvert. Il me fallait faire un constat mondial sur la pollution liée à la surconsommation, à la surproduction et aux problèmes de recyclage… J’ai commencé à filmer dans une décharge sur la Côte d’Azur, à deux kilomètres de chez mes grands-parents.
Je croyais n’y consacrer qu’une semaine de tournage et enchaîner avec mon tour du monde. Mais très vite, j’ai vu que la folie humaine était aussi présente chez moi. J’ai vu les rivières empoisonnées par ce jus de décharge dont je ne connaissais pas encore le nom : le lixiviat. Alors, jour après jour, pendant deux ans, j’ai filmé, ce trou immense qui, peu à peu, s’est transformé en montagne de millions de tonnes de déchets.
Révolté, j’assistais à un drame environnemental et écologique. Ma mission est de témoigner, là où j’ai grandi, dans ma région, dans mon pays, dans l’endroit que je pensais connaître mieux que personne.”
(Merci à Pasaramos)