De la différence naissent les peurs, puis les violences. L’exemple du sort réservé aux gens du voyage a inspiré le procureur Éric de Montgolfier.
À entendre monter les cris de l’intolérance, il semble que nombre d’entre nous aient évité ce qui paraît aujourd’hui des écueils. Des têtes vides qui ont tout oublié des périodes les plus sombres de notre histoire. Les images d’Épinal nous montraient une France accueillante et généreuse. Sans doute avait-on forcé sur les couleurs chatoyantes. La réalité, cette triste réalité qui réduit à peu les élans de l’âme, en a vite corrigé les excès. Voici que, dans notre pays, certains appellent sans cesse à l’intolérance.
On aimerait croire que cette politique n’est que le produit d’une stratégie tendant à réduire l’influence du Front national. L’égaler pour ne point laisser le champ libre à ses outrances. Un peu la politique de Gribouille qui, les jours de pluie, se réfugiait dans une mare pour ne pas être mouillé. Mouillé, comme le doigt qui paraît servir à prendre le pouls de l’opinion afin de ne jamais la contrarier. (…)
La prose complète d’Eric de Montgolfier sur Le Point