Jeudi après-midi, un homme d’une trentaine d’années a été poignardé par plusieurs individus alors qu’il se promenait avec son amie. Des interpellations ont suivi.
[…] Jeudi soir, les premiers éléments recueillis ne privilégient pas le règlement de comptes. En effet, et si surprenant que cela soit, on se trouverait dans le cadre d’une agression commise à l’aide d’une arme blanche tout à fait gratuitement pour un simple regard peut-être.
Il était 17 h 20, quand les pompiers sont appelés. Quelques minutes plus tôt, devant plusieurs témoins, une bande composée de plusieurs individus portant des lunettes de soleil « fashion » et des dreadlocks, prennent à parti, sans raison évidente, un jeune homme qui promenait son chien en compagnie de sa compagne.
L’altercation éclate sur un des chemins goudronnés des Promenades, à une centaine de mètres de la place d’Erlon, à 300 mètres du commissariat central situé boulevard Roederer. Un couteau est sorti par l’un des membres du petit groupe. L’homme de 31 ans s’effondre sérieusement touché.
[…] Selon les premiers éléments recueillis, les fonctionnaires de police ont procédé à cinq interpellations. Pour la plupart d’entre eux, ce sont de jeunes majeurs déjà bien connus des forces de l’ordre pour des troubles de l’ordre public ainsi que des violences, la plupart du temps exercées en réunion. plusieurs auraient d’ailleurs des casiers judiciaires fournis.
« Les agresseurs cherchaient l’embrouille »
Témoignage d’une personne qui a croisé les agresseurs, au niveau de la place d’Erlon, quelques minutes avant que la lame d’un couteau ne soit sortie.
« J’étais au niveau de la place d’Erlon, il était environ 17 heures. En face de moi, j’ai vu arriver toute une bande de jeunes gens. Ils avaient des grosses lunettes de soleil, des dreadlocks, ils parlaient fort.
Une fois qu’ils sont arrivés à mon niveau, je me suis dit qu’il ne fallait pas que je lève les yeux, que si je les regardais, la situation pouvait dégénérer à tout moment. On sentait une certaine agressivité et une tension. Et là, alors que je m’apprêtai à les croiser, l’un d’eux m’a interpellé. […]
j’ai reçu un coup de pied, totalement gratuitement, simplement parce qu’ils voulaient se défouler sur quelqu’un. Les agresseurs cherchaient l’embrouille. Ils n’attendaient que cela.
Mais ça ne leur a pas suffi. Ils se sont dirigés vers les Promenades. Une fois que ces personnes se trouvaient à une bonne distance de moi, j’ai appelé le commissariat. Et, malheureusement lorsqu’ils sont arrivés la bagarre avait déjà eu lieu. Le coup de couteau aussi. Quand je me suis rendu vers les Promenades, il y avait cet homme étendu, le tee-shirt plein de sang avec sa compagne à ses côtés. »
L’Union