Très choqué par l’agression subie en plein après-midi, le jeune homme est immobilisé, la jambe fracassée. Sa compagne, quant à elle, n’ose plus sortir. Elle craint les représailles et vit prostrée. Sous les coups de pieds, le tibia du jeune homme a été brisé en plusieurs endroits. « Les chirurgiens m’ont posé une plaque pour tenter de consolider la blessure, mais rien ne dit que je récupérerai la mobilité de ma jambe à 100 %. Et de toute façon, il faudra attendre une année pour voir l’évolution », confie le jeune, conscient qu’il peut être handicapé à vie à cause de ses bourreaux. Il lui reste encore deux mois d’immobilité totale.
Les faits sont simples, après une première altercation au niveau de la place d’Erlon, une seconde a lieu dans les Promenades. À terre, le jeune homme va être roué de coups de pied et sera « piqué » par une lame. Bilan 90 jours d’interruption temporaire de travail et un préjudice moral de grande ampleur. Depuis l’agression, le couple vit chez un membre de sa famille afin de laisser le moins de traces possibles. Un changement de quartier nécessaire. « On sait que deux de mes agresseurs sont en prison et nous en sommes satisfaits. Mais trois autres sont aujourd’hui sous contrôle judiciaire. Avant et pendant l’agression, ils ont proféré des menaces envers ma compagne et moi. Voilà pourquoi nous préférons rester discrets », continue la victime.
(…) L’Union
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