Et si derrière la critique systématique des actions de ce pays du Golfe se cachait le stade suprême de l’islamophobie, s’interroge Sihem Souid.
Il est bien sûr permis de critiquer le Qatar, à l’instar de tous les pays du monde. Néanmoins, avec le Qatar, on a dépassé le stade de l’irrationnel.
Voilà un pays riche de près de deux millions d’habitants et de sa rente pétrolière et gazière, qui ne réclame aucune aide internationale pour son développement, qui joue un rôle pacificateur dans les relations internationales et qui est pourtant accablé par une classe politique toujours en verve quand il s’agit de clouer des Arabes au pilori.
Il faut savoir – ce qui est encore plus étonnant, pour ne pas dire plus – que, lorsque le Qatar convie tous ces messieurs à “colloquer”, ils répondent tous présents.
(…) Le Point