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Une tradition du 15 août est critiquée par les membres d’une nouvelle association à Metz. Des défenseurs sans concession de la laïcité, ils se sont baptisés « les profanes » (ceux qui n’ont rien à voir avec le sacré, le religieux).
Ils dénoncent la présence d’élus à la cérémonie religieuse au pied de la vierge Marie place Saint Jacques à Metz.

Une gerbe est déposée chaque année au pied de la vierge Marie, place Saint Jacques de Metz

Les élus commémorent traditionnellement la résistance des messins qui s’étaient rassemblés place Saint Jacques le 15 août 1940 malgré l’interdiction des occupants nazis. C’est donc, pour les élus, une cérémonie avant tout patriotique.
Le porte-parole des « profanes », Vincent Morel, considère que la tradition a assez duré : « Ce qui nous dérange, c’est un rassemblement d’élus de la république à une cérémonie religieuse. La laïcité doit s’appliquer aussi à Metz. Il n’y a aucune raison à ce que des élus viennent, en tant qu’élu, écouter une prière ».

Le porte-parole des « profanes » considère que la tradition a assez duré, Vincent Morel.
Le maire n’assistera pas à la messe du matin à la cathédrale Saint Etienne, en revanche il respectera la tradition de l’après-midi. “C’est une cérémonie patriotique, une commémoration d’un acte de résistance. A Metz, il n’y a pas beaucoup de gens qui contestent le fait que le maire assistent à cette cérémonie ».

Pour le maire de Metz, Dominique Gros, cette cérémonie n’est pas que religieuse.

« La laïcité, ça ne veut pas dire la négation de l’histoire religieuse d’un pays », ajoute le conseiller municipal d’opposition et secrétaire départementale de l’UMP, Patrick Thil. Ce 15 août est un premier assaut des profanes, leur ambition est de s’attaquer au concordat.

France Bleu

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