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Alors que le rugby est encore très majoritairement un sport de Blancs en Afrique du Sud, la Fédération nationale a décidé de rétablir des quotas ethniques. Chaque équipe de la Vodacom Cup devra désormais compter au moins sept joueurs noirs.
Plus de 20 ans après la fin de l’apartheid, la nation arc-en-ciel rêvée par Nelson Mandela éprouve encore de nombreuses difficultés. Dans le sport notamment, le mélange entre les communautés est loin d’être évident.

Les équipes sud-africaines de rugby sont ainsi encore majoritairement composées de joueurs blancs. Pour tenter d’accélérer la mixité raciale, la Fédération nationale a annoncé mercredi 14 août qu’elle allait remettre en vigueur des quotas ethniques.

Désormais, chaque équipe de la Vodacom Cup (le championnat annuel qui regroupe des franchises sud-africaines et argentines et qui permet de tester de jeunes talents) devra compter au moins sept joueurs noirs dont deux avants. Cinq d’entre eux devront par ailleurs être sur le terrain dès le coup d’envoi.
(…) Ce dispositif de discrimination positive avait déjà été mis en place à la fin des années 1990, mais il portait alors sur des joueurs non blancs. Supprimés cinq ans plus tard, ces quotas avaient finalement surtout profité à des joueurs métissés.
En 1995, lors de la victoire des Springboks en Coupe du monde, Chester Williams était le seul joueur de couleur à faire partie de la sélection. Dix-huit ans plus tard, la mixité n’a pas vraiment progressé. Ils ne sont que trois joueurs noirs ou métis à avoir été appelés pour rencontrer l’Argentine le 17 août à Soweto : les ailiers Bjorn Basson et Bryan Habana, ainsi que le pilier Tendai Mtawarira.
France 24

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