L’humoriste Guy Bedos estime que l’éloignement du nationaliste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, constitue “un acharnement pénitentiaire” mais aussi “une double peine pour sa famille”. […]
“Aujourd’hui, au lieu de le rapprocher de sa famille, comme la loi l’autorise, on éloigne Yvan Colonna qui est considéré depuis dix ans comme un détenu exemplaire”, explique Guy Bedos, membre de la Ligue des droits de l’homme, alors que Colonna a été transféré en juillet de la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône) vers celle de Réau (Seine-et-Marne) après des suspicions de projet d’évasion à l’explosif. […]
“Choqué par le traitement judiciaire de l’affaire depuis le début”, Guy Bedos a décidé de s’exprimer sur le transfert d’Yvan Colonna non pas en qualité “de pinzutu (continental, ndlr), d’humoriste ou de people”, mais en tant que membre de la LDH, animé par “un goût profond pour la justice”, ajoute-t-il.
À la question du quotidien insulaire lui demandant si derrière cet engagement ne se cachait pas “la volonté de se faire bien voir en Corse, où il possède une résidence secondaire”, l’humoriste répond : “non”. […]