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(…) Comme dans d’autres cités, aux Merisiers, les relations entre jeunes et forces de l’ordre sont loin d’être au beau fixe. Mais, de l’avis des habitants, de la police et des élus, un élément inédit a cette fois participé à l’engrenage qui a conduit aux deux nuits de heurts: une solidarité religieuse, ingrédient absent des violences urbaines qui ont marqué ces dernières années.

Lors de la vague d’émeutes en banlieue de 2005, partie de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les violences avaient été déclenchées par la mort de deux adolescents alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle par les forces de l’ordre.

Huit ans plus tard, à Trappes, la situation est différente. Le quartier des Merisiers n’est pas le plus difficile des Yvelines. Grâce à une zone d’activité à proximité, le taux de chômage y est de 17 % quand il atteint 25 % dans la commune voisine de Chanteloup-les-Vignes. La rénovation urbaine – qui a coûté 350 millions d’euros – est globalement réussie.

(…) Le Monde

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