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Le vice-Premier ministre néerlandais, Lodewijk Asscher, a demandé samedi à l’Union européenne (UE) de prendre en compte les conséquences des niveaux sans précédent de l’immigration interne au sein des Vingt-Huit en révisant sa politique d’immigration.
Membre du Parti travailliste (PVdA), Lodewijk Asscher, également ministre des Affaires sociales, estime dans une tribune que la migration d’habitants des pays les plus pauvres de l’UE, dans l’Est et dans le Sud, risquait d’exclure certains Européens de l’Ouest du marché de l’emploi.
“Si nous voulons continuer à profiter des avantages de la liberté de circulation, alors nous devons être prêt à prendre en compte les effets collatéraux négatifs, qui vont d’un effet d’éviction à l’exploitation (des immigrés)”, juge-t-il.
Lodewijk Asscher s’est gardé d’appeler à mettre en oeuvre des restrictions sur la liberté de circulation, l’un des principes fondamentaux de l’UE, ce qui nécessiterait un nouveau traité européen. Il juge cependant que le débat sur l’immigration doit être “en tête des priorités” de Bruxelles.
Le gouvernement néerlandais rassemble le PVdA et le Parti populaire libéral et démocrate (VVD, droite libérale) du Premier ministre Mark Rutte, qui défendent traditionnellement une ligne pro-européenne mais qui ont récemment adopté des positions plus eurosceptiques face à une baisse de leur popularité.
les echos

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