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Une quarantaine de Roms du bidonville de Grigny (Essonne) a eu leur CV réalisé et mis en ligne par l’association Perou, pour qui le travail est la pierre angulaire de l’intégration.

«Le processus d’intégration va demander un bouleversement des regards tout autant que la signature d’un contrat de travail par ces gens-là», prévient Sébastien Thiéry, le fondateur du Perou.

Le site élaboré pour l’occasion (www.perou-emploi.org) se veut un “Pôle Emploi” d’une partie des quelque 150 résidents du bidonville de Grigny, une famille élargie originaire de la région de Bihor (nord-ouest de la Roumanie). Un membre de chaque foyer (quasi uniquement les hommes) a été sélectionné pour cette expérimentation. Les employeurs potentiels peuvent trouver un travailleur en fonction des domaines (bricolage, carrosserie, peinture…), s’informer sur la législation en vigueur pour l’embauche de Roumains et de Bulgares. Chaque fiche comporte une notice détaillée de la vie de la personne, un portrait réalisé par un photographe professionnel ainsi que le contact d’un référent français. […]

Pour cela, le collectif Perou a mené de longues interviews avec chacun des Roms concernés pour déterminer leurs talents, leurs centres d’intérêts et sonder leurs motivations à rester en France.

Pour l’instant, les Roms de Grigny subsistent principalement sur le travail au noir, la revente de ferraille, la mendicité. Les associations refusent tout angélisme : le vol aussi existe.
Le Point
Nicolas Dupont-Aignan avait déjà souligné en janvier 2013 à Vigneux sur Seine, l’absurdité de ces prises en charges administratives pour proposer des emplois à des gens sans aucune compétences :

Camp de Roms à Vigneux par Pierre_Premier

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