Vendredi matin, le juge d’instruction du tribunal correctionnel de Dunkerque a prononcé la mise en examen d’un chirurgien du service traumatologie-orthopédie du centre hospitalier de Dunkerque, placé en garde à vue la veille au commissariat de police de Grande-Synthe, pour agressions sexuelles aggravées et harcèlement sexuel.
Mis sous contrôle judiciaire, le Dr Frédérick Koussougbo, qui nie catégoriquement les faits, a par ailleurs été suspendu de ses fonctions pour une durée indéterminée, avec interdiction d’entrer en contact avec ses collègues de travail.
Suite à de nombreuses plaintes, le parquet avait ordonné une enquête judiciaire dès le début du mois de juillet. D’après les plaignantes qui se sont manifestées, les faits auraient débuté courant 2005 et se seraient déroulés sous plusieurs formes. Certaines victimes affirmaient ainsi avoir été suivies jusqu’à leur voiture, le soir, sur le parking de l’hôpital. D’autres évoquaient des gestes déplacés, des messages sans équivoque sur leur téléphone mobile ou des avances insistantes.
Le chirurgien exerce depuis une dizaine d’années à Dunkerque et ses compétences professionnelles n’ont jamais été remises en cause.
Devant le juge d’instruction, le Dr Koussougbo aurait évoqué, pour certains cas, un contexte bon enfant entre collègues, pour d’autres, des rivalités et des vengeances
La Voix du Nord
(Merci à Lotus)