Plutôt remonté, le maire de Frévent, Jean-François Théret. Remonté et « écœuré », suite à la rixe qui a eu lieu mercredi dernier et qui s’était soldée par un coup de couteau et l’agression d’un sapeur-pompier. Car il y a quelques jours, « j’ai croisé l’agresseur qui se promenait dans le centre de Frévent. J’ai été vraiment surpris. »
Dans cette histoire, « la gendarmerie, la police municipale, a fait son travail. Quand j’ai vu le jeune en ville, j’ai interpellé la gendarmerie. On m’a dit qu’il serait jugé le 14 janvier. Je ne m’immisce pas dans le travail de la justice mais je pensais que vu les faits, ce jeune allait comparaître immédiatement, je pensais qu’une mesure exemplaire allait être prise, ce n’est pas le cas. »
Car pour le maire, les festivités de ce 14 août ont été plus qu’« animées ».
Déjà dans l’après-midi, deux jeunes ont agressé des joueurs de pétanque, ont jeté des cailloux sur des coureurs qui participaient à la course pédestre. Ils ont aussi retourné les tables du stand du Comité des fêtes.
Lors du feu d’artifice, ça a été calme. Et puis vers minuit, ils se sont battus, ils étaient quatre. L’un d’eux a donné un coup de couteau à un autre jeune, a agressé un sapeur-pompier.
Les jeunes ont été interpellés, l’agresseur présumé a été placé en garde à vue puis remis en liberté.
Ce jugement du 14 janvier, « ce n’est pas normal, poursuit Jean-François Théret. Je le redis, je ne me mêle pas du travail de la justice mais elle ne donne pas l’exemple. »
La Voix du Nord / GSCF
(Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé)