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A la caisse du surplus militaire Doursoux, dans le 15e arrondissement de Paris, un sous-officier d’un régiment parachutiste en partance pour Gao, au Mali, vide un drôle de panier de courses : un gilet et une tenue de combat, des chaussures de randonnée, un sac à dos, un sac de couchage bivouac, une sangle et une poignée de fusil d’assaut Famas, des sous-vêtements isolants, des lunettes antibalistiques, des genouillères, un sac d’hydratation et un chèche militaire. Total de l’addition : 2 225 euros.
Ces dépenses permettront notamment à ce sous-officier de remplacer son sac à dos de dotation trop lourd, la toile de son gilet réglementaire qui casse facilement et sèche mal, ou encore sa gourde officielle, dont le joint – véritable nid à bactéries – transmet toutes formes de maladies. «La République est censée nous offrir tout le nécessaire pour nous équiper mais, dans les faits, elle va au moins cher, déplore ce soldat. Au final, c’est nous… »
Le Monde (Merci à SaintJores50)

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