Addendum vidéo :
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De mémoire de Bisontin, jamais une telle agression n’avait frappé un chauffeur du réseau de bus Ginko de la ville.
De mémoire de Bisontin, jamais une telle agression n’avait frappé un chauffeur du réseau de bus Ginko de la ville. S’il est arrivé trop fréquemment que des chauffeurs soient victimes d’incivilités, d’insultes, d’agressions physiques et aussi parfois de braquages dans l’exercice de leur fonction, les malfrats ont mené cette fois-ci une véritable opération commando.
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À scooter
L’employé arrivait rue Belin et se dirigeait vers le dépôt Ginko, situé au bout de cette artère parallèle à la rue de Dole, qui alimente une zone d’activités, pour prendre son service lorsqu’il a été bloqué par un premier scooter sur lequel était juché un seul individu.
Un second deux-roues est alors arrivé à hauteur de la porte passager de son véhicule avec deux hommes. L’un d’eux a gazé le conducteur à l’aide d’une bombe lacrymogène avant de s’emparer de sa mallette réglementaire contenant sa monnaie et des tickets, qui se trouvait sur le siège passager. Le préjudice avoisinerait 800 € voire 1.000 €, selon nos informations.
Transporté au centre hospitalier tout proche, le chauffeur de bus en est ressorti en fin d’après-midi, apparemment sans séquelles.
Deux agressions en août
C’est la seconde agression d’une chauffeur Ginko ce mois-ci. La précédente, mercredi 14 août, s’était déroulée dans le bus. Un jeune homme de 16 ans, qui voulait voyager sans payer, avait asséné plusieurs coups de poing au conducteur qui lui réclamait son billet. L’agression, qui s’était déroulée vers 7 h du matin, avait entraîné une paralysie totale du réseau, les collègues du chauffeur exerçant aussitôt leur droit de retrait, las des agressions tant physiques que verbales « en hausse », selon eux.
Depuis quelques jours, la trêve estivale semble achevée et les agressions reprennent à Besançon.
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L’Est républicain