Les 9 chiffres qui indiquent la profondeur de la crise espagnole d’après Bloomberg :
Au cours des cinq années antérieures à 2007, l’Espagne comptait pour presque la moitié des emplois crées dans la totalité de la zone euro.
Maintenant, plus d’un quart des Espagnols sont au chômage, et la population espagnole a baissé en 2012 pour la première fois en quatre décennies.
26% des Espagnols sont au chômage. Près d’un tiers des chômeurs des 17 pays de la zone euro vivent en Espagne.
Après l’éclatement de la bulle du secteur de la construction qui a attiré des travailleurs immigrés, la migration annuelle vers l’Espagne a été presque divisée par deux au cours des 4 années.
L’année dernière, le nombre d’Espagnols qui ont migré au Maroc a été 32% plus important qu’en 2008. Après les pays d’Amérique Latine et les pays européen, le Maroc est une destination privilégiée des Espagnols qui émigrent.
En 2012, 477.000 personnes ont quitté l’Espagne, soit 1% de la population. 60.000 d’entre elles étaient des Espagnols, soit 80% de plus qu’en 2008. Si l’on compte les entrées dans le pays, on obtient un solde migratoire net de 162.400 personnes qui ont quitté le pays.
En Juillet, l’Espagne comptait 1,6 million de travailleurs étrangers, contre 2 millions en 2008.
En Espagne, 1 chômeur sur 5 est un étranger. Les Marocains et les Roumains sont les deux nationalités les plus représentées.
Découragés par le taux de chômage des jeunes qui s’établit à 56%, de plus en plus de jeunes disparaissent de la population active. Certains reprennent leurs études, d’autres partent travailler à l’étranger, indique le Conseil espagnol des Jeunes.
Il rapporte également que la proportion de jeunes âgés de 16 à 29 ans disponibles pour le marché du travail est passée de 66% en 2008 à 60%.