Des propriétaires abusés, et des amateurs de viande de cheval qui avalent de la viande impropre à la consommation. C’est le nouveau scandale alimentaire. Pourtant, le système de traçabilité français est censé être le meilleur d’Europe.
Triste mort pour les chevaux de course. Au lieu de finir leur vie tranquillement, ils se retrouvent bien souvent dans nos assiettes. Certains propriétaires français voulaient une retraite faite de batifolage dans les prés et de foin généreux pour leur fidèle destrier. Et se sont fait avoir par des maquignons peu scrupuleux qui ont racheté leurs bêtes pour, au final, les amener à l’abattoir. Où elles n’auraient jamais dû se retrouver, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires. Mais leur carnet de santé a été bidouillé en Belgique. Voilà le nouvel imbroglio qui secoue le monde équestre. Il ne s’agit plus tant d’un problème d’étiquetage de la viande consommée, comme cela s’est produit l’hiver dernier, que d’un trafic de chevaux écoulés frauduleusement dans l’alimentation humaine. Le scandale a éclaté vendredi 30 août et une enquête est en cours.
Cette nouvelle affaire pose une fois de plus la question de la traçabilité de la viande que nous mangeons. Pour un cheval, la chose est normalement assez simple, du moins jusqu’à l’abattoir.
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