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Xavier Raufer Docteur en géopolitique et criminologue revient sur le drame de de Marignane et surdélinquance des «jeunes issus de l’immigration».
Partons du drame de Marignane. Comment expliquer ce crime : butin nul, passant abattu – et toutes les chances d’être interpellé en fin de compte ? Le branquignol, on peut comprendre. Mais qu’est-ce qui pousse des gamins à tuer pour une cigarette ou un mauvais regard, sous des caméras de surveillance ?

Marignane, donc : des voyous ordinaires usant du braquage de voisinage comme source basique de financement. Ils proviennent de quartiers où les jeunes ne font plus le lien entre «gagner de l’argent» et «travailler». L’argent vient du deal, du braquage, des marchés aux voleurs, du racket, voilà tout.

L’islam est la première religion carcérale de France et les enfants de l’immigration islamo-maghrébine représentent de gros bataillons de la délinquance. Pourquoi ? Déterminisme social, ethnique, religieux ? Car ces «gens» sont souvent bien plus sages chez eux…
Les statistiques ethniques n’étant pas collectées en France, on en est réduit à l’estimation. Mais même des socialistes comme Malek Boutih (ex-président de SOS Racisme) en viennent à déclarer en public (On n’est pas couché, 10/11/2010) : «Quand je regarde le centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis […], je constate que la proportion de jeunes des minorités visibles – Africains, Maghrébins – est exceptionnel par rapport à ce qu’ils représentent dans la société française.»
Sur le site Rue 89, le 11/01/2013, figure une longue étude intitulée : « Aborder de front la surdélinquance des jeunes issus de l’immigration », écrite par Jean-Claude Sommaire, ex-secrétaire général du Haut Conseil à l’immigration. « … Ces violences et cette délinquance, dont il n’est plus possible d’ignorer que les auteurs sont très souvent d’origine maghrébine et, de plus en plus, africaine subsaharienne… Une tendance à une ghettoïsation de beaucoup de quartiers que l’on continue, par nostalgie, à qualifier de populaires alors que plus personne n’a vraiment envie d’y habiter… » […] Cette réalité de la surdélinquance des jeunes issus de l’immigration, dérangeante pour beaucoup d’acteurs hantés par le remord post-colonial, gagnerait aujourd’hui à ne plus être occultée au prétexte de ne pas stigmatiser les populations concernées. En effet, ce sont ces dernières qui, en assistant souvent impuissantes à la dérive de leurs enfants, sont les premières victimes de cette trompeuse bienveillance…
Boulevard Voltaire

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