Addendum 02.09.2013 : Dimanche, de très nombreux responsables politiques ont demandé à François Hollande un vote au Parlement avant une éventuelle intervention en Syrie.
A gauche ( Jean-Vincent Placé (EELV), Jen-Luc Mélenchon) , à droite (Bernard Accoyer (UMP), et même de son propre camp comme Pascal Cherki, maire du 14e arrondissement de Paris et membre du bureau national du PS :
2 conditions pour une intervention militaire en Syrie : des preuves irréfutables émanant des inspecteurs de l’ONU et un vote du parlement.
— Pascal Cherki (@pascalcherki) September 1, 2013
De même, le député socialiste Patrick Mennucci a ainsi estimé qu’une «intervention qui ne serait pas légitimée par le vote des parlementaires français, apparaîtrait indubitablement aux yeux de la population comme un passage en force et perdrait définitivement tout soutien populaire».
Le Parisien
Seul pays à vouloir participer directement aux frappes, la France est suspendue aux décisions de Washington.
Son entourage le dit déterminé. Mais imaginons un instant le scénario qui verrait les parlementaires américains récuser une action de force contre Bachar : le général Hollande serait alors carrément lâché en rase campagne…
La semaine s’annonce extrêmement compliquée pour François Hollande. Parti sabre au clair pour frapper Bachar el-Assad sans délais, le chef de l’État est contraint de temporiser après la décision de Barack Obama, samedi, de consulter le Congrès, en congé jusqu’au 9 septembre.
Sur le front intérieur, le président de la République doit faire face à la contestation croissante de l’opposition qui réclame un vote au Parlement – et pas seulement le simple débat prévu mardi. Jeudi et vendredi, au G20 de Saint-Pétersbourg, Hollande, devenu au débotté le meilleur allié de Washington, pourra difficilement échapper au vent polaire qui souffle entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Entre-temps, jeudi à Vilnius, en Lituanie, Jean-Yves Le Drian fera face à ses homologues européens, confortés pour la plupart par le «no» britannique à l’intervention en Syrie. Bref, la passe est délicate pour le chef de l’État qui a revêtu une nouvelle fois l’uniforme. Presque un vrai moment de solitude. […]
Le Figaro (Merci à charles_martel)