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Alors que les élèves s’apprêtent à faire leur rentrée scolaire mardi, les Français se montrent majoritairement critiques envers l’enseignement dispensé, selon un sondage CSA. 57% d’entre eux estiment que les professeurs sont «mal formés».
À la veille de la rentrée scolaire, les Français donnent leur avis sur l’éducation reçue par leurs enfants à l’école. Le résultat n’est pas bon, puisqu’ils sont 58% à estimer que la qualité de l’enseignement en France n’est pas satisfaisante, contre 42%, qui pensent le contraire, selon un sondage CSA pour RTL.
Dans le détail, à la question «Jugez-vous que la qualité de l’éducation en France est?», 45% des personnes interrogées répondent «peu satisfaisante» et 13% «pas du tout satisfaisante». Ils sont au contraire 39% à la trouver «assez satisfaisante» et 3% «très satisfaisante». Selon l’institut de sondage, «cette critique majoritaire est plus fréquemment exprimée par les plus âgés: près des deux tiers des plus de 65 ans jugent que l’éducation en France n’est pas satisfaisante, contre 55% des moins de 35 ans».
La formation des enseignants jugée mauvaise
Interrogés également sur les enseignants, 57% des sondés estiment qu’ils sont «mal formés» pour accomplir leurs missions, contre 43% qui jugent qu’ils le sont «bien». Ils sont 47% à penser qu’ils sont «assez mal formés» et 10% «très mal formés».[…] Le Figaro

La Seine-Saint-Denis en mal d’enseignants

«Avec 150 postes créés cette année dans le 93, c’est incontestablement un mieux, explique un parent. Ça ne s’était pas vu depuis six ans. Mais on sait déjà que ça ne va pas suffire, car nous avons une démographie galopante. Il faudrait un grand plan d’urgence pour que notre département rattrape son retard.»

(…)La Seine-Saint-Denis est l’un des départements les plus pauvres et les plus jeunes de France. A ce titre, l’école y joue un rôle crucial. Or elle a été durement touchée par la politique de suppressions de postes du quinquennat précédent, et la pénurie de remplaçants y bat des records. Selon le collectif, s’il effectue sa scolarité dans le 93, un jeune perd au total l’équivalent d’une année scolaire en cours non remplacés…
Priorité. Le ministre de l’Education se dit conscient et assure vouloir faire de la lutte contre les inégalités une priorité. Sur les 1 000 postes créés à la rentrée pour les remplacements, 119 vont à l’académie de Créteil – qui regroupe trois départements, dont la Seine-Saint-Denis – pour le primaire et 115 pour le secondaire. Quinze classes vont ouvrir dans le 93 pour accueillir les moins de 3 ans, une mesure pour les territoires en difficulté.
Mais le problème reste la pénurie d’enseignants. Au concours de professeurs des écoles cette année, l’académie de Créteil a manqué de candidats pour combler ses postes. Il lui faut en chercher dans les académies voisines et s’il en manque encore, recruter des contractuels.

Peillon a beau dire que le métier attire à nouveau, en Seine-Saint-Denis, c’est loin d’être prouvé.

Libération
A découvrir : Le collectif Racine
L’Ecole de la République est aujourd’hui en grand péril : elle ne remplit plus sa mission la plus essentielle, celle de permettre à chaque enfant de France, selon ses talents et ses mérites, de trouver sa juste place dans la société, en assurant, par la perpétuation de l’excellence française, l’avenir de la Nation. Cette situation est imputable à près d’un demi-siècle de contre-réformes inspirées par l’idéologie permissive héritée de Mai 1968, par des théories pédagogiques aberrantes, et par les dogmes euromondialistes appliqués aux politiques éducatives.
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