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France 2 est revenu sur cette affaire dans le journal de 20 heures :

Addendum : Médecins, syndicats et infirmières contestent la version de Valls dans un article du Nouvel Obs.

Il aurait ensuite menacé et retenu pendant “une quinzaine de minutes” les deux infirmières et les deux aides-soignantes présentes dans la salle de soins, rapporte au “Nouvel Observateur” le secrétaire général de l’AP-HM FO Marc Katramados, sur la base de leurs témoignages. L’équipe soignante avait, un peu plus tôt, remarqué une certaine “agitation” autour de la chambre de ce patient. “Il avait visiblement peur pour sa vie et les a mis en joue en les menaçant et en leur disant quelque chose comme ‘si vous dites quelque chose’, puis ces mots rapportés par une des infirmières : ‘je viens et je vous finis'”, rapporte un autre délégué FO de l’hôpital.

Le Nouvel Obs
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Addendum : Après le démenti de Manuel Valls, La Provence maintient sa version.
(…) La Provence
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Addendum : En dépit des faits rapportés par le Pr. Pascal Thomas, Manuel Valls dément toute prise d’otage ou séquestration.
Contrairement a ce qui a été rapporté par La Provence, il n’y a eu ni prise d’otage, ni séquestration à l’hôpital Nord de Marseille dans la nuit du 12 au 13 août“, a déclaré Manuel Valls en marge d’un déplacement dans le Val-d’Oise consacré au redéploiement des forces de police et gendarmerie.
(…) Europe 1
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Dans la nuit du 12 au 13 août, un patient armé a séquestré des infirmières de l’Hôpital Nord de Marseille.

Dans la nuit du 12 au 13 août dernier, vers 2 heures du matin, “un patient est sorti de sa chambre et a fait irruption dans les couloirs du service, un revolver à la main, raconte le Pr. Pascal Thomas, l’un des plus grands spécialistes français de la greffe pulmonaire. Il interdisait à quiconque d’entrer ou de sortir de l’unité, menaçant de buter le premier qui désobéirait ou qui donnerait l’alerte.”
Le forcené, opéré d’une blessure par balles infligée quelques jours plus tôt dans un bar de Saint-Antoine, avait été sorti de réanimation et transféré au service de chirurgie thoracique. “Il était convaincu que ses agresseurs le cherchaient partout dans l’hôpital pour l’exécuter. Alors il s’est fait amener une arme par un ami à lui”, poursuit le Pr. Thomas.

Reparti libre, le preneur d’otages n’a été qu’exclu de l’hôpital

Si les forces de l’ordre, rapidement sur place, sont parvenues à appréhender l’individu, son arme n’a elle pas été retrouvée. Quant au preneur d’otages, il est reparti libre et n’a été qu’exclu de l’hôpital. “Les soignants qui ont été victimes de l’agression n’ont pas porté plainte car ils ne voulaient pas donner leur identité par peur des représailles“.
Source La Provence.com

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